Défi Slam au collège La Gautrais

Defi Slam - La Finale

Le vendredi 10 février 2023 a eu lieu la finale du Défi Slam du collège La Gautrais, organisé par les professeurs de français Mme Cellier et M. Renaud. Cette dernière étape, consacrée à l’expression scénique, réunissait les 3 classes de 3e dans la salle Dériole de Plouasne et faisait suite à un atelier d’écriture co-animé par l’artiste slameur Elvi, et Chloé, la coach de l’association rennaise Slam Connexion.

La finale s’est déroulée 15h00 à 17h00, animée par Chloé qui a commencé par expliquer les règles du tournoi aux élèves constituant le public et les candidats. Selon le principe du slam, les textes produits par les élèves ont été lus a cappella, c’est-à-dire sans musique et et ont été accueillis de manière enthousiaste par le public.

Chloé a ensuite nommé les membres du jury, chacun muni d’une ardoise et d’un feutre afin de pouvoir communiquer leur note sur 10. Les critères de notation étaient les suivants :

  • prononciation
  • sens du texte
  • coup de cœur

Le jury se composait de 5 membres :

  • un membre de la vie scolaire : Manon
  • une représentante des parents d’élèves.
  • un personnel administratif : la gestionnaire Mme Digou
  • un personnel ATOS : Mme Le Camus
  • une professeure : Mme Linclau
Mme Morineau, professeure de musique, Mme Cellier et M. Renaud comptabilisaient les scores.

Le passage s’est opéré sous forme de tirage au sort, chaque slameur sortant, tirant au sort le candidat suivant. Cette journée a constitué un moment fort pour les élèves de troisième et nous avons recueilli quelques témoignages de cette expérience scénique :

« Le vendredi 10 février, tous les 3es du collège ont été réunis à l’espace Dériole pour réciter leur slam devant tout le monde. Toutes les personnes qui ont été désignées sont passées, le public applaudissait au début et à la fin de chaque passage puis les juges donnaient des notes à la fin de chaque passage et des élèves du public huaient s’ils trouvaient que la note donnée était basse. Je trouve que cette après-midi-là était bien et que ça serait bien d’en refaire d’autres en rapport avec d’autres thèmes, si c’était possible. »

Océane 3èmeA

« Toute la salle est là , devant toi, ils te fixent tous en attendant que tu commences. Alors que certains applaudissent, d’autres te jugent. Lorsque tu prends le micro et que tu commences, tu n’ as plus peur d’être ridicule comme tu ne penses à rien d’autre que ton texte. Tu n’entends personne d’autre que toi, si bien que tu te concentres pour faire la meilleure fin possible. Tu prononces la dernière syllabe et tu t’arrêtes. Je me souviens, la seule chose à laquelle je pensais à cet instant était de ne pas tomber dans les escaliers, ce qui aurait été un peu gênant… Alors, quand tu te rassois et attends tes notes, tu te dis que tu l’as fait. »

Toinou, 3A

« Comme il fallait bien s’asseoir, tout le monde a disposé les chaises devant la scène. Pendant ce temps Chloé expliquait aux élèves le déroulement et ce qui allait se passer, puis réexpliquait comment s’échauffer la voix. Quand on avait fini de s’échauffer la voix et de réviser son slam, on était appelé pour chaque prestation. Tout le monde applaudissait pour encourager l’élève ou le groupe d’élèves qui passait. Ensuite, chaque jury donnait sa note et ces points-là étaient marqués dans un tableau par deux professeurs. A la fin, tous les élèves qui avait récité leur slam sont montés sur scène pour faire une photo. »

Julien 3A

« Ça faisait deux semaines qu’on travaillait sur nos slams pour cette journée, ce jour du 10 février où on allait présenter nos slams. Dans la classe on avait 6 ou 7 groupes. Avant le moment du passage sur scène on s’est réuni avec tous les groupes afin que chacun puisse s’exercer. On commençait à être stressé. On applaudissait les groupes qui passaient en attendant le moment fatidique où le tirage au sort nous désignerait pour les remplacer. A ce moment, le cœur s’emballe, on marche jusqu’à la scène, mais une fois derrière le micro on ne pense qu’à notre texte. Les mots se succèdent et on oublie tout le reste. Lorsque l’on en a eu fini, on est resté sur scène, interdit, en attendant les notes du jury. Les juges n’étaient pas trop sévères. Les notes les plus basses ne descendaient pas en dessous de 8, même si le jury était plus dur avec les premières personnes qui étaient passées. Je trouve que c’était un exercice utile de s’exercer à parler devant un public parce que nous n’avions pas la pression de l’oral blanc qui approchait, mais cela nous permettait quand même d’apprendre à gérer notre stress pour le jour j. »

Chloé 3A
Sur Scène